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Budget 2019 : le Département n'augmentera pas les impôts

  • Institution

Lors de la séance du Conseil départemental du 10 décembre 2018, les élus ont discuté des orientations budgétaires de la collectivité pour l'année 2019.

Temps de lecture :  min.

    Lors de la session plénière du lundi 10 décembre, les élus du Département ont abordé les orientations budgétaires pour l’année à venir. Les prévisions pour 2019 incitent les élus à la plus grande prudence.

    Entre les incertitudes pesant sur la croissance, l’évolution des droits de mutation, du marché de l’emploi et enfin le projet de réforme de la fiscalité locale, la prudence sera de mise.
    « Si nous avons stabilisé la situation financière du Département, nous devons rester vigilants », rappelle le président Christian Gillet. D’autant que les finances locales sont prises en étau entre la volonté de ne pas obérer le pouvoir d’achat des ménages par le poids de la fiscalité et la volonté de préparer l’avenir par les investissements. « Le budget 2019 sera un exercice d’équilibre, rendu possible par une gestion rigoureuse des dépenses ».
     

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    Des dépenses maîtrisées

    Les dépenses de fonctionnement du Département sont plus faibles qu’ailleurs : 749 /habitant en Maine-et-Loire contre 864 € en moyenne pour les collectivités départementales de même strate.

    Pas de hausse des impôts

    Il devrait être décidé en 2019 de ne pas augmenter les taux de la fiscalité départementale afin de ne pas alourdir la pression fiscale pesant sur les contribuables de l’Anjou.
    « Malgré la hausse continue des dépenses opérées pour le compte de l’État (allocations individuelles de solidarité, mineurs non accompagnés…), malgré des ressources extrêmement faibles - je rappelle que nous avons le potentiel financier par habitant le plus bas de France -, nous n’augmenterons pas la part départementale sur le foncier bâti. C’est une décision courageuse et responsable que nous assumons. Elle n’est naturellement pas neutre pour notre équilibre budgétaire. Mais nous l’assumons néanmoins avec toute la rigueur nécessaire car nous refusons de voir le pouvoir d’achat de nos concitoyens, déjà lourdement impactés par les prélèvements obligatoires, être de nouveau altéré ». Christian Gillet, président du Conseil départemental

    66,5 M € d’investissements pour préparer l’avenir

    Le Département dispose de peu de ressources d’autofinancement pour investir. Une situation qui s’explique par un faible potentiel financier par habitant et la chute des dotations de fonctionnement de l’Etat depuis 2015. La collectivité maintiendra néanmoins un haut niveau d’investissements, de l’ordre de 66,5 M €. 9,5 M € iront aux collèges (démarrage de la reconstruction du collège Les Roches à Durtal, de la restructuration des collèges
    Jacques-Prévert à Châteauneuf-sur-Sarthe et Paul-Eluard à Gennes). Plus de 25 M € seront consacrés aux routes (aménagement de la RD960 Coron-Vezins, de la RD347 à Saumur et de la RD752 Beaupréau – Saint-Pierre-Montlimart, rénovation du pont de Montjean et du pont Cessart à Saumur) et 1,3 M € à la préservation des espaces naturels sensibles et de la biodiversité.

    Un investissement pour les solidarités

    Avec un budget de 411 M € dédié aux solidarités, le Département n’a pas seulement pour objectif de financer les allocations individuelles de solidarité, mais de consacrer un véritable budget « d’investissement » en offrant la réponse la plus adaptée aux citoyens les plus démunis et fragilisés.

    Une dette contenue

    De 435,5 M € fin 2017, la dette sera ramenée à 412 M € fin 2018. En fonction de la situation générale, elle pourrait de nouveau être réduite en 2019. La capacité de désendettement  devrait demeurer inférieure à huit ans, soit en-deçà du plafond national de dix ans.

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