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Sur quels postes consomme-t-on le plus d'énergie en Anjou ?
Alexandre Pleurdeau : Le bâti représente un quart des émissions de gaz à effet de serre sur le territoire : c’est plus que le transport. Sur la question de l’énergie, il y a une vraie convergence entre les enjeux environnementaux et les enjeux sociaux. 123 000 logements sont énergivores en Anjou, soit 31 % des habitations. On compte 46 000 ménages en situation de précarité énergétique. Dans le département, 14,3 % de la population n’arrive pas à payer ses factures. Pour traiter cette urgence, il existe des aides telles que les chèques énergie ou le fonds de solidarité logement du Département pour les ménages les plus démunis. Il est aussi possible d’améliorer l’isolation de son habitation grâce à des prêts dédiés.
Quelles actions mène Alisée ?
A. P. : L’association anime les Espaces Info Énergies qui informent et conseillent gratuitement le grand public. Nous participons aussi au Challenge développement durable du Département : nous animons des ateliers pédagogiques dans les collèges autour des enjeux environnementaux. Depuis 2011, nous menons auprès des publics plus précaires des animations collectives liées aux économies d’énergie et d’eau, notamment avec les Maisons départementales des solidarités.
Propriétaire ou locataire, sur quel point faut-il être vigilant ?
A. P. : Quand on visite un logement, il faut regarder le diagnostic de performance énergétique afin d’estimer la consommation des précédents habitants. Ne pas hésiter à se renseigner auprès d’un Espace Info Énergie. Une fois dans le logement, adopter les bons gestes (bien gérer le chauffage, installer des multiprises pour les appareils audiovisuels…) permet de diminuer sa facture d’énergie. Dernier point d’importance : penser à la ventilation et à l’aération, afin de renouveler l’air intérieur !
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