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Nicolas Briançon et Jean Robert-Charrier : interview croisée

© Philippe Noisette
  • Théâtre

Le premier est directeur artistique du Festival d’Anjou pour sa 16e et dernière édition. Le second le remplacera l’an prochain, mais endosse, dès cette année, le rôle d’orchestrateur du Concours des compagnies. Nicolas Briançon et Jean Robert-Charrier se livrent sur le festival, l’Anjou et cette passation en douceur.

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    Article publié dans Maine&Loire magazine de mai 2019

    Comment appréhendez-vous cette première édition en tant que directeur artistique associé ?

    Jean Robert-Charrier : « Cela va être bien, mais je sais déjà que cela va être frustrant. L’année dernière, je suis venu en tant qu’observateur et il faut que j’attende l’année prochaine pour mettre les mains dans le moteur : j’ai hâte ! »

    Quelle est votre plus grande fierté en tant que directeur artistique du festival ?

    Nicolas Briançon : « Avoir créé le Concours des compagnies et le fait que ce soit devenu l’un des moments incontournables du festival. Quand je suis arrivé à Angers, il n’y avait pas beaucoup de possibilités de jouer autre chose que des spectacles avec des stars. Maintenant, ce sont quasiment
    les pièces du Concours des compagnies qui sont complètes en premier. »

    Et votre plus beau souvenir de ces seize dernières années ?

    N. B. : « Ce sont sûrement des souvenirs de création. Le soir de la première du “ Canard à l’orange ”, nous avons reçu un accueil incroyable des spectateurs. Ce jour-là, on a senti que cette pièce pourrait rencontrer son public. Également, la venue de Gérard Depardieu dans son spectacle sur
    Barbara, et celle de Jean-Louis Trintignant, qui a déjà joué deux fois au festival et qui revient cette année. »

    Jean Robert-Charrier, gardez-vous un souvenir particulier de vos venues au festival ?

    J. R.-C. : « Je suis marqué par l’extérieur parce que l’on se met beaucoup plus en danger que dans le moelleux du velours des théâtres parisiens. Tout prend des proportions différentes quand il pleut, il vente… Cela montre la détermination des acteurs à jouer dans de telles conditions. Je me souviens particulièrement de la dernière du “ Roi Lear ” avec Michel Aumont. J’ai cru jusqu’au dernier moment qu’elle serait annulée, sous cette pluie fine et avec ce froid de gueux. Finalement, ça a joué et le public est resté ! »

    En tant que Tourangeau d’origine, l’Anjou, c’est quoi pour vous ?

    J. R.-C. : « Je découvre l’Anjou avec le festival. Je m’y sens bien. Je suis venu dernièrement voir une pièce au Quai et je me suis vraiment dit qu’on était bien à Angers. »

    Nicolas Briançon, quels liens gardez-vous avec l’Anjou ?

    N. B. : « C’est un endroit dans lequel j’ai travaillé au cours de ces seize ans. J’aime infiniment le rapport que j’ai ici avec les gens, j’y ai créé de vrais liens. C’est une histoire d’amitié entre eux et moi. »

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