4 idées reçues sur le métier de sapeur-pompier
Il faut être un athlète pour devenir sapeur-pompier
Pourquoi c'est faux : Pas besoin d’être un sportif de haut niveau ou un athlète aguerri pour devenir sapeur-pompier. C’est un engagement accessible à tous. Femme ou homme, il suffit juste d’être en bonne santé. Le plus simple est d’appeler le centre de secours le plus proche de chez vous. Avec le responsable, vous échangerez sur votre motivation, votre disponibilité. Vous serez ensuite convié à une journée pour apprécier votre capacité opérationnelle et pour écarter toute contre-indication médicale. Votre formation initiale pourra alors débuter.
Il ne faut pas être trop jeune ou trop vieux
Pourquoi c'est faux : À plus de 40 ans, vous pouvez encore rejoindre les rangs des sapeurs-pompiers volontaires. Si votre aptitude médicale le permet vous pourrez même exercer jusqu’à 65 ans maximum.
L’engagement est possible dès 16 ans avec l’autorisation de ses parents. À partir de 13 ans, les enfants peuvent débuter leur formation au sein des équipes des jeunes sapeurs-pompiers.
Il faut y consacrer beaucoup de temps
Pourquoi c'est faux : Vous adaptez votre investissement en fonction de votre disponibilité. À commencer par votre formation initiale, dont les trois principaux modules peuvent s’étaler sur trois ans. Le premier est dédié à la sécurité, les autres sont consacrés aux secours à la personne (80 % des interventions), à la lutte contre les incendies et aux accidents de la route. Dès que vous aurez acquis le premier module, vous pourrez débuter les interventions sur le terrain.
C'est un engagement qui complique le quotidien
Pourquoi c'est faux : Trouver un équilibre entre votre engagement, votre vie professionnelle et familiale, est indispensable. Le Sdis peut proposer à votre employeur une convention de mise
à disposition qui vous autorise à vous absenter en journée pour des interventions ou des formations.
Le Sdis peut également conventionner avec votre commune afin que vos enfants soient pris en charge par une structure périscolaire, si vous êtes mobilisé sur une intervention.

Je suis sapeur-pompier depuis 27 ans. C’est plus qu’une passion, c’est une vocation. J’ai trois enfants. Les deux premiers sont grands désormais. Mais le petit dernier est encore à l’école primaire. Depuis un an et demi, grâce à une convention entre le Sdis et la commune, je peux laisser mon fils à la cantine ou à la garderie le soir si je suis en intervention. Tout est pris en charge. Cela me permet d’être plus disponible et d’éviter d’embêter la famille ou les amis pour garder mon fils.