Le projet d’aménagement de la RD752, entre La Gerfaudière à Saint-Pierre-Montlimart et le giratoire de la sortie Nord de Beaupréau, portait initialement sur la réalisation d’un tronçon de 3,2 km à 2x2 voies et de 4,2 km de voies parallèles pour la desserte locale des riverains, les circulations agricoles et les deux roues.
Ce projet a fait l’objet d’une enquête publique menée du 21 octobre au 22 novembre derniers. Si le commissaire enquêteur a émis un avis défavorable concernant la demande de déclaration d’utilité publique, le projet a recueilli un avis favorable sur le dossier d’autorisation environnementale. Dans ses conclusions, le commissaire enquêteur ne remet pas en cause « le principe général d’un axe privilégié de circulation nord-sud, dont le développement est à poursuivre entre Cholet, Beaupréau et la Loire ».
Une section de 2x2 voies réduite à 1,8 km
Un nouveau projet prévoit la suppression des impacts sur le secteur boisé des Minières, l’aménagement d’une liaison agricole et cyclable permettant de relier Beaupréau à Montrevault, enfin le maintien de zones de dépassement sécurisées sur une longueur réduite à 1,8 km. Ce dernier volet vise à compenser les difficultés observables sur la route Le Fuilet/Saint-Rémy-en-Mauges/Montrevault/Saint-Pierre-Montlimart/Beaupréau, dépourvue de zones de dépassement aménagées.
Un impact environnemental réduit
Le principe de reconfigurer les accès agricoles et riverains, à partir des voies de dessertes locales, sera entièrement conservé, dans la mesure où il sécurise les accès sur la route principale et les accès riverains. L’opération sera réduite d’1,3 km au niveau du bois et la route actuelle conservée en l’état entre Saint-Paul et La Gerfaudière évitant ainsi tout impact sur les bois, ce qui répond d’ailleurs aux réserves du commissaire enquêteur.
Ces dispositions permettront d’optimiser le coût de l’opération et de réaliser une économie estimée à 2 M€ sur le programme des travaux, soit un tiers du montant global initialement prévu. Elles auront également pour conséquence d’éviter les impacts environnementaux supplémentaires au niveau des bois, ainsi que tout défrichement.
Après avis unanime de la commission permanente du Département, réunie le 27 janvier dernier, il appartient désormais au préfet d’autoriser la mise en œuvre de cette enquête complémentaire, qui se déroulera vraisemblablement dans le courant de l’été, le temps d’instruire le nouveau projet.
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