Contexte
Une étude de sectorisation des collèges, laissant entrevoir une surcapacité pédagogique de 1 400 places à l’horizon 2021 à l’échelle de la ville d’Angers, avait amené le Département, fin 2017, à s’interroger sur la pérennité de deux établissements, Jean-Vilar et Jean-Lurçat. Au-delà des seules évolutions démographiques, la fermeture de ces deux établissements avait aussi été imaginée pour inciter les jeunes à sortir de leur quartier et favoriser la mixité sociale.
Début 2018, le Département et la Ville d’Angers ont finalement opté pour un partenariat répondant à un choix politique fort, les deux collectivités prenant l’engagement d’investir conjointement pour reconstruire Jean-Vilar et rénover Jean-Lurçat.
Les questions éducatives sont en effet au cœur du projet de renouvellement urbain du quartier Monplaisir. Une première étape manifestant la volonté des institutions locales d’agir en faveur de ce quartier a été la signature, en février 2017, d’un protocole d’accord autour « d’une ambition éducative partagée pour Monplaisir », impliquant la Ville d’Angers, Angers Loire métropole, la Région des Pays de la Loire, le Département de Maine-et-Loire et la Direction académique des services de l’Education nationale.
Afin d’accompagner la Ville dans son ambition et dans le cadre de son projet de mandature Anjou 2021, réinventons l’avenir, qui fait de la réussite éducative l’une de ses priorités, le Département a pris le parti de mobiliser d’importants moyens financiers au profit des 241 élèves qu’accueille à ce jour le collège Jean-Lurçat (219 à la rentrée 2018-2019 pour une capacité théorique de 348 élèves).
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