Danièle Sallenave

De l’Anjou clérical et conservateur à « Splendide promesse »

Elle naît angevine sous le régime de Vichy au moment de l’effondrement de la 3^e République. Son territoire c’est l’Anjou et son monde c’est la Littérature.

« La splendide promesse est la suite et la conclusion de mes deux précédents ouvrages. L’églantine et le muguet, le cadre de mon enfance, l’Anjou clérical et conservateur où je suis née. Rue de la justice, la vie laborieuse d’une de mes arrière-grand mères, qui avait mis sa confiance dans la République et sa « splendide promesse faite au Tiers-État » selon la formule du poète
Mandelstam. Tel est mon héritage. L’amour de la République, de ses principes, de ses symboles et de ses mythes. Mais qu’en ai-je fait ? Qu’a-t-il fait de moi ? Lui ai-je été fidèle ? Dans ce troisième livre, je fais retour sur moi-même et je tente un bilan. Je ne me donne pas en modèle encore moins en exemple, je raconte. (...) La République n’est rien si elle oublie « la splendide promesse » de justice, d’instruction et de progrès ».