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Rencontre avec Amandine Brossier, championne d'athlétisme

Photos : Bertrand Bechard
  • Sport

Elle a été l'une des neuf athlètes de Maine-et-Loire qualifiés pour les Jeux olympiques. À peine rentrée de Tokyo, nous sommes allés à la rencontre de la sprinteuse.

Temps de lecture :  min.

    Il fallait être lève-tôt ou couche-tard, cet été, pour goûter aux exploits des athlètes, dans le stade olympique de Tokyo. Nombre d’Angevins avaient pourtant fixé leur réveil aux alentours de 3 h du matin, le mardi 3 août. Amandine Brossier, native du May-sur-Evre et sociétaire du SCO Angers Athlé, y faisait ses débuts olympiques sur 400 m, sept ans à peine après avoir débuté l’athlétisme. « J’apprécie cette performance dans le regard des autres, de mes proches, mais je n’étais pas là-bas pour papillonner. C’était l’objectif de ma saison et une étape importante dans mon projet », tranche-t-elle dans un sourire, alors qu’elle reçoit « chez elle ».

    Se consacrer au tour de piste

    « Chez elle », c’est le stade Josette et Roger Mikulak, au Lac de Maine à Angers. Là-même où Amandine a été sacrée championne de France de la spécialité pour la première fois, le 26 juin dernier. L’endroit où prend peu à peu corps, depuis 2019 et la décision de se consacrer au tour de piste, le « projet » Amandine Brossier. « On peut l’appeler comme ça », appuie-t-elle. « Ça implique un collectif de personnes avec lesquelles je travaille en confiance. » Sullivan Breton, son entraîneur et compagnon, figure au premier rang de ceux-là, comme le groupe d’entraînement – « ma petite famille » - qui la pousse 15 heures par semaine à se dépasser. Venue au sport à travers l’esprit collectif du basket, à Jallais puis à la JF Cholet, la jeune femme y a cultivé un goût prononcé de la compétition, qui mêle exigence de résultats et de plaisir.

    « Si le plaisir disparaît, Amandine est capable de tout arrêter et de repartir sur autre chose », soutient Sullivan. Quinze jours après un épisode olympique sur 400 m et 4x400 m achevé à chaque fois en demi-finale – sur des temps très proches de son record personnel - il faut être passionnée pour poursuivre l’entraînement dans l’anonymat et le silence de ce mois d’août angevin. L’objectif ? Faire baisser le chrono et s’inviter au minimum « en finale des JO de Paris 2024 ». Il sera temps après de s’interroger sur la suite. « Est-ce que je prends encore du plaisir ? Qu’en sera-t-il de ma vie de famille et de ma vie de couple ? », se demande Amandine. Psychologue diplômée, férue de nature et soucieuse de l’environnement, la sprinteuse angevine ne manque assurément pas d’arguments pour s’exprimer en dehors de la piste.

    Interview vidéo

    Bio express

    • 1995. Naissance à Cholet
    • 2012. Cadette France au basket, avec la JF Cholet
    • 2014. Débute l’athlétisme au SCO Angers Athlé
    • 2017. Première sélection en Equipe de France, dans le relais 4 x 100 m, aux Championnats d’Europe espoirs (médaille d’argent)
    • 2021. Championne de France Elite à Angers et première sélection aux Jeux Olympiques

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